Exposition du 13 novembre 2012 au 5 janvier 2013Vernissage sam. 10 novembre 2012 / 18h30
Galerie du théatre La passerelle : GAP
Le vernissage sera précédé d'un parcours « géoplastique »
dans la ville en présence de l'artiste (notre DavidB) à 17:00
http://www.theatre-la-passerelle.eu/galerie/expo/orbis_terrarumLe travail de David Bertizzolo est profondément influencé par les milieux naturels, l’architecture, la construction, le graphisme et la vie en général. Il choisit des formes élémentaires comme le cercle ou son élévation en colonne, la spirale ou la ligne. Il se sert de l’architecture pour créer des volumes simples et des ensembles qu’il installe dans le paysage à des points stratégiques afin de créer une interaction entre le temps et l’espace dans un équilibre fragile entre le hasard et l’action. Dans ses travaux les plus récents David Bertizzolo a installé des monolithes de glace ou de terre qui se présentent comme un hommage à la simplicité de la forme originelle. Ils sont les témoins d’une rencontre et d’un enracinement.
L’artiste élabore également des tableaux vivants. La matière première est constituée de feuilles d’arbre : érable, cerisier, peupliers, trembles, fustets. Une fois l’ensemble réduit à l’état de pastilles, on ne peut plus se référer à la forme première des feuilles qui ont été utilisées. L’intérêt de ces assemblages est le cheminement imaginatif que procure l’ensemble dans notre esprit. La quête d’une représentation abstraite ou cohérente importe peu ; l’artiste se laisse guider par les tonalités des couleurs qui sont sur ces feuilles pour composer l’ensemble. C’est à partir de rien que s’opère le processus de collage. Aucune fresque n’est préconçue. Il est important de laisser le hasard agir dans la mise en place de l’œuvre.
Les œuvres de David Bertizzolo questionnent la frontière et l’essence même de la création artistique : entre concret et abstrait, nature et travail de l’homme, créateur et créature, identité et être au monde, activité et passivité, humilité et toute puissance. L’œuvre au sein des éléments naturels appartient-elle toujours à son créateur ? Quelle est l’identité d’un lieu ? Une œuvre sur ce même lieu en modifie-t-elle l’identité propre en opérant tel un révélateur ? L’artiste est-il témoin ou créateur ? L’artiste joue avec les frontières dans un mouvement vivant, tout en questionnement, dans un équilibre fragile toujours à la lisière de l’effondrement.
Pour ceux qui peuvent faire le déplacement