En quel format travaillez vous ?

Voila un petit sondage suite aux nombreuses discutions sur ce sujet...
On peux en discuter au même endroit (ci-dessous) ce sera plus pratique et plus sympa


Perso j'ai essayé quelques fois pour le HDR mais mon pc est tellement long que je n'ai jamais retenté.... Peut etre avec le prochain pc... pour le moment c'est JPG fine et ça me convient pour mon niveau...

moi j'ai tendance à tout faire en RAW + JPg, mais je pense que je vais arrêter, car ce n'est pas l'ordi qui rame, c'est que ça me prend de la place pour rien, car à part pour les HDR, c'est tout ce à quoi ça me sert

100% RAW
Pour le JPEG, juste une copie de ma photo traitée et travaillée pour mettre sur le forum ou mon site

Moi j'ai fait une fois en RAW mais je n avais pas mes minatures alors ca ma gêner donc plus de RAW

Mon appareil ne fait pas de Raw, enfin je ne sais pas comment faire non plus!
Par contre l'été, il y en a plein des Raw sauvages mais je n'y vais plus, c'est trop bruyant!

David

Raw + Jpeg mais j'utilise tout le temps le Jpeg. En fait je garde le Raw dans l'espoir que ça me serve un jour, car j'ai lu que c'était plus facile à utiliser...

je l'utilisais de temps en temps pour faire des essai car je ne savais pas à quoi cela servait.
Mais maintenant avec l'explication qui a été faite je risque de l'utiliser plus car j'adore m'amuser à retoucher les photos.

je fais aussi du Raw de temps en temps, pour retoucher je trouve que ça va pas mal, et j'ai l'impression que les couleurs sont mieux par rapport à mon appareil

ThomasM a écrit:

Raw + Jpeg mais j'utilise tout le temps le Jpeg. En fait je garde le Raw dans l'espoir que ça me serve un jour, car j'ai lu que c'était plus facile à utiliser...

Pareil, j'ai lu dans un livre de Vincent Luc que ca servait beaucoup pour les retouches.

Pour le moment jamais. Mais il faut que je me motive a me mettre au HDR au moins une fois et dans ce cas...

J'ai essayé d'utiliser le RAW et n'ai pas vu une grande différence dans les photos peu sombres et/ou pas trop contrastées. Dans le cas contraire, le RAW me fut utile dans les basses lumières et/ou contraste élevé car les faibles écarts de tonalités ne se transformaient pas en conglomérats de pixels.

Puis, j'ai trouvé le compact idéal (pour moi !) : le LX3, ouvrant gentiment à f2-f2.8 / 24-60 mm. Pour voyager léger et faire de la photo de rue, paysage, voire des portraits, il m'est sacrément pratique. Par contre, lui était joint un logiciel de traitement Sylkipix (le seul lisant, à l'époque, le RAW du LX3 !) que je n'ai pas du tout apprécié dans son traitement RAW.

J'ai donc résolu le pb en travaillant avec Photofiltre (avec certains de ses plugins. En fait, il est fait pour des amateurs mais certaines de ses fonctions, objets de certains plugins, sont plus simples et plus performantes que celles des logiciels lourds, chers et nécessitant des compétences musclées pour un même résultat, mais ... vendre, n'est-ce pas la survie ?) et un traitement en TIFF, particulièrement efficace, d'après moi.
En effet, prenant mes photos en JPEG fine, la compression est minimale, donc la grande majorité des couleurs, avant opération, existe à l'état natif.

Quand je juge qu'une photo risque, lors de son traitement, d'avoir trop de pertes-amalgames dans les couleurs suite à la compression JPEG (je ne parle pas du nombre de bits !), je la passe directement (avant tout traitement) en TIFF (sans compression) en "sauvegarde sous" ... et c'est elle que je traite. Là, les dégradés de couleurs n'admettent que des pertes mineures (presque équivalentes aux résultats RAW). Lorsque j'ai terminé et que çà me semble correct (que çà correspond à ce que j'attends, tout simplement) je l'enregistre en JPEG optimisé à un taux de compression moyen et la sauvegarde avec ses petites camarades JPEG. Après vérification de sa qualité, j'efface sa grande sœur en TIFF.

Conclusion : Je ne m'ennuie pas à avoir plusieurs logiques d'utilisation des logiciels et le résultat me semble, visuellement parlant (visu à 100% à l'écran), équivalent à un traitement en RAW, avec la rapidité et l'expérience d'un seul logiciel. Et je ne vous parle pas des différences de volume de stockage et de vitesse de traitement de l'APN en JPEG fine & RAW+JPEG.

Remarque : Quand j'ai dit çà à un pro, il m'a "souri au nez" mais .... n'a pas vraiment su faire la différence entre une RAW+JPEG et la même traitée en JPEG fine =>TIFF=>JPEG optimisé. Alors, ....

Pour faire très simple, la seule différence réelle concerne le fait que l'absence/le minima de compression, dès le départ, du RAW, sauvegarde, mathématiquement, un certain nombre de couleurs (12-14 bits au lieu de 8 bits), ce qui permet nettement plus de nuances, largement supérieures au nombre de couleurs ... lisibles par l'œil dans le cas considéré, donc pas vraiment utile (comparaison : c'est comme un ampli stéréo qui laisse passer 10Hz-100.000 Hz, alors qu'une très bonne oreille ne permet que 20 Hz-20.000 Hz).
Par contre, pour continuer à simplifier et imager la comparaison, c'est le traitement en JPEG qui est bien plus destructif que les TIFF (sans aucune compression, donc au volume primaire) et RAW (autre système de compression minimaliste avec ses palettes de couleurs plus importantes suite au passage en 12-14 bits).

Enfin, c'est comme çà que je le sens. Mais, çà m'convient assez bien.

Au début, ej faisais du JPEG mais avec le temps je suis passé au RAW pour plusieur raisons :
- Même en "Fine", je trouve que le JPEG d'grade trop l'image si on veut juste faire un "crop" sans la réduire (je ne sais pas si je suis clair)
- Le RAW permet de retravailler la balance des blancs avec des logiciels genre ViewNX et CaptureNX en travaillant sur une photo à 12 bits par couche et ça donne un meilleur résultat.
- Le JPEG est très destructif dans les rouges ... c'est important quand on fait des photos en IR !

Tof.

Je suis totalement d'accord, en théorie, avec toi.

Par contre, le côté pratique, lui, m'amène à nuancer très sérieusement cette vision puriste manichéenne.
Je m’explique (en fait, j’explique ce qui n’est que MA vérité) :

Si le résultat considéré relève de l’infographie conceptuelle et/ou de la reprographie grand format, le travail photographique correspondant s’appuie sur le peaufinement de correctifs musclés avec des modifications, voire des créations à partir de plusieurs « bouts » d’images soudés de façon la plus parfaite possible, exploitables en grand format. Ceci implique la nécessité de limiter la moindre perte de traitement, donc, dès le départ, de faire ces photos en un système les conservant et permettant de les travailler dans les meilleures conditions, c-à-d en RAW ou TIFF.
Là, aucune discussion : la moins mauvaise des solutions est donc de suivre, avec rigueur, la théorie, c-à-d le RAW adapté à l’APN avec le logiciel spécifique associé. Çà permet, à l’arrivée, de perdre le moins possible d’informations.

Par contre, s’il n’est question que de traiter de « simples » correctifs (recadrage, luminosité, contraste, couleur, netteté, rattrapage des déformations, …) et rajouts (cadres, texte, ….), pour des impressions classiques au format A4, pouvant aller jusqu’au A3, il me parait intéressant de s’interroger sur le côté « impératif » du RAW.

En effet, le principe de l’enregistrement JPEG est basé sur la compression par regroupement des pixels de même couleur avec une plage de tolérance d’autant plus large que la compression doit être plus forte (pour réduire vigoureusement le poids de la photo : moins de regroupement = moins d’informations à enregistrer), ce qui va jusqu’à entraîner de joyeux clafoutis de pixels.

En JPEG, une photo prise et enregistrée, dans l’APN, en JPEG fine, est compressée a minima. Ce qui veut dire qu’à ce niveau du traitement, elle ne perd donc qu’un minimum de nuances au sein de chaque couleur. Compte tenu du nombre initial de couleurs possibles en 8 bits, sans autre perte que cette compression minimaliste, on peut, sans grand problème et dans la grosse majorité des cas, considérer que l’image initiale n’a pas été suffisamment violentée pour que çà se voit.
Par contre, les opérations de traitement, quelle qu’elles soient, sont, elles, génératrices de destruction d’informations (il n’y a qu’à regarder le profil de l’histogramme avant et après chaque opération, y compris la compression due à un enregistrement avec reprise, pour s’en assurer).

Deux cas se présentent alors : Le premier comporte des retouches de faible amplitude (en nombre et en action) sur une photo, à la base peu retouchable (recadrage, …). Dans ce cas, ce traitement peut se faire, sans trop de dégât, en JPEG optimisé moyen, ce qui représente, pour moi, 95 %, environ, des cas. Le deuxième (les 5% restants) nécessite une reprise de fond suite à l’obligation de correction d’au moins une donnée « aux limites ». Là, si je traite la photo en utilisant le système JPEG, à chaque manipulation, je risque de détruire directement, des groupements de données d’où le clafoutis abordé précédemment. Pour éviter çà, il suffit de travailler en RAW spécifique (ce qui m’ennuie) ou en TIFF, c-à-d sans compression réelle, avec un panel de couleurs le plus grand possible (c’est à ce niveau qu’interviennent les traitements en 12-14 bits des RAW & TIFF).
Il suffit donc d’enregistrer la photo en TIFF, avant toute opération, puis de la travailler normalement. Là, comme il n’y a pas de regroupement de pixels, un coefficient multiplicateur (contraste, couleur, …) est valable pour chacun et non pour un regroupement.
En fin de traitement, il suffit de repasser en JPEG optimisé, en 8 bits, ce qui lisse les couleurs, d’une part, par le passage de 12-14 bits en 8 bits et, d’autre part, par le regroupement de pixels suivant le taux de compression demandé. Là, la perte d’information correspond, globalement, à une simple compression, sans clafoutis.
C’est vrai qu’il y a eu perte de données, mais de façon suffisamment mineure (d’après moi) pour que la qualité n’en soit pas autrement affectée

Quant à la balance des blancs, ceci est une opération simple, traitable par, à peu près, tous les logiciels de traitement (payants & gratuits) plus ou moins simplement. Elle se fait aussi bien en JPEG qu’en TIFF et qu’en RAW. La seule différence s’inscrit dans les capacités colorimétriques de chaque système, en 8, 12, 14 bits et la présence, ou non, de compressions intermédiaires.
Pour PhotoFiltre, un plugin, d’un fonctionnement simplissime par déplacement/recouvrement de courbes, permet de traiter facilement ce pb, sans grande réflexion.

Bon, j’ai été un peu long, mais, essayer de faire passer sa propre logique de fonctionnement sans abreuver le lecteur de chiffres et termes savants, pour moi, c’n’est pas gagné.

Je compte sur vous tous pour ne pas hésiter à me dire si je suis « à côté de la plaque » et en quoi.

En tout cas, bravo pour le courage de la lecture.

C'est très technique et terriblement instructif! Même si j'utilise la compression jpeg, ce qui me va très bien pour ce que j'en fais.

J'ai déjà fait des photos pour des publications papiers avec un appareil bien moins performant que celui que j'ai actuellement et on ne voyait pas beaucoup de différences entre l'original et le tirage. De toutes façons, les lecteurs ne peuvent pas se rendre compte des différences qui peut y avoir entre l'original et l'image publié. Surtout qu'il y a une différence notoire entre le RVB de notre écran et le CMJN de l'impression, à moins d'être équipé d'un écran calibré mais hélas ce n'est pas à la portée de tout le monde. Je ne suis pas un fin spécialiste en la matière.
Je crois que c'est un peu du chipotage chromatique pour pas grand chose.

David

Perso j'utilise que le Jpeg

Ma carte est trop petite (1Go), puis j'ai pas de logiciel qui ouvre le RAW

Ben, c'est pour çà que je ne fais que du JPEG et que j'pratique comme indiqué.
Pour ce que j'ai à faire, pour l'instant, çà me suffit amplement .... avec ce petit logiciel de traitement

H.S. : Il y a un truc bizarre dans le sondage, ça fait pas 100%!
Où sont-ils passé les 2% qui manquent à l'appel?

David

ca doit être dans les arrondis

Merci khéa
je comprends ta démarche, je ne l'applique pas puisque je suis 100% raw.
Juste parce que, si jamais j'ai la photo, je veux me donner tous les moyens pour qu'elle soit réussit.
Attention le raw n'est pas la potion magique, il ne remplacera jamais l'oeil, l'expérience, et les bons réglages, juste là pour le petit plus qu'on aura pas vu ou pas eu le temps de mettre.

Pascal, moi aussi, je comprends ta démarche, et ceci d'autant plus qu'avant, je vivais dans la hantise de me retrouver avec LA photo, Ma photo, celle dont on rêve tous et qui n'arrive que très rarement et ne pas lui donner LA qualité qui doit être la sienne.

Et puis, un jour, je l'ai eu, cette photo ! Je l'ai tout de suite sauvegardée sur le disque dur que j'avais fait partitionner au départ en C: (comportant la zone logiciels + 10 Go de libre) et D: (sur lequel j'avais mes données ET le répertoire de sauvegarde). J'ai traité cette photo avec Photoshop CS et elle était (pour moi ... et même des pros ! Si, si !) très réussie, bien que réalisée en JPEG. Et puis, mon disque dur m'a lâché. Impossible de LA et de le récupérer !

Je suis donc devenu plus philosophe (et nettement plus prudent : J'ai un autre disque dur de sauvegarde et des CD stockés correctement). Maintenant, je procède comme indiqué plus haut et prend, la plupart du temps, mes photos en JPEG Fine (gain de place et de vitesse d'enregistrement sur la carte), en rafale, surtout, s'il y a le moindre risque de flou ou de raté (çà n'empêche !!!) et je n'utilise le flash que pour déboucher une ombre, un contre-jour.

Mon LX3 m'y aide beaucoup, d'ailleurs (f2-2.8 / 24-60 mm), me permettant de ne jamais dépasser 200 ISO (400 ISO étant très exceptionnel) lors de photos de spectacles, telle celle-ci :

[img][/img]

Et comme çà, je n'ai plus d'état d'âme : "C'est bon ? je garde ! Çà ne l'est pas ? Tant pis, je jette !". Mais cet état d'esprit n'entre, heureusement, pas dans le mode commun, les impératifs n'étant pas les mêmes.

C'est pour çà que je comprends ta position mais que je reste sur ma démarche.

Moi je bose en Raw + Jpeg
les Jpeg m aide a faire ma selection d image plus rapidement car les apercu jpeg s affichent incroyablement vite comparé aux Raw.
Sinon touts mes travaux sont fait a partir de fichiers brutes ( RAW ) qui seront developpés avec lightroom ou camera RAW de la meme facon qu un negatif. Puis retouché sur photoshop pour ensuite dans la grande majorité des cas etre compressés en Jpeg.

le travail en raw permet en plus de la non compression des image, une utilisation de fichier non traité par l appareil numerique. Mais tiphaine l a deja tres bien expliqué dans le fil sur le RAW

Pourquoi compresser ton fichier PSD en jpeg?
Tu perds tout ton travail, toute ton approche
Ca me ferait chier de perdre le travail de 4/5 heures et ne pas pouvoir revenir dessus pour corriger, ou améliorer la photo, après un autre regard que le mien

Pascal a écrit:

Pourquoi compresser ton fichier PSD en jpeg?
Tu perds tout ton travail, toute ton approche
Ca me ferait chier de perdre le travail de 4/5 heures et ne pas pouvoir revenir dessus pour corriger, ou améliorer la photo, après un autre regard que le mien

Vivien semble pratiquer la méthode consistant à traiter, puis garder les photos au format JPEG, sur leurs dimensions (celles d'origine ou en "web imprimable", ...), en ayant, à la base, considéré leurs domaines d'exploitation.
D'où, plus aucun retraitement ultérieur.

S'il y a risque (suite à un doute, ...) de retraitement hypothétique, par la suite, ce qui, entre nous, n'est pas (enfin, pour moi) monnaie courante, il suffit de placer la-dite photo dans un répertoire spécifique de type "Archives".
C'est vrai que se re-peler 4/5 h de travail déjà réalisé, çà peut, parfois, "délicatement", agacer.

Perso, ayant toujours eu profondément en horreur de refaire, exactement, 2 fois la même chose, je m'arrange pour en prévoir l'utilisation et, en cas de doute, je garde, en "Archives provisoires", la base en TIFF (je n'en ai qu'une petite cinquantaine, en permanence, suite au tri sélectif annuel). Après ces opérations, je jette les "BRUTS" à la poubelle.

Mais, bon, à chacun sa méthode. Il me semble que l'essentiel, c'est qu'elle corresponde à sa propre logique et à ses besoins.

Le reste, dans ce domaine, n'est qu'affaire de goût.

Histoire de se faire un petit plaisir (n'est-ce pas, entre autres choses, un forum "photo" ?),
[img][/img]

Je suis assez d'accord avec toi, chaqu'un fait à sa manière. perso je garde TOUT mais en petite taille (si un jour j'en ai besoin pour retrouver les conditions, les gens, les voitures...) mais garde les belles en full qualité

non je compresse en jpeg pour pouvoir difuser mes images mais je garde toujours mon pds ainsi que mon fichier brute. J ai moi aussi horreur de devoir recommencer mon boulot.